À propos

Mission

Considérant que l’antiféminisme en ligne peut influencer les femmes dans leur comportement sur le Web, il apparait essentiel d’étudier l’impact de ces violences et de se demander : comment les femmes composent-elles avec cette réalité numérique? Notre objectif sera ainsi d’analyser de manière approfondie les pratiques de communication, les réactions et les répliques des femmes face à l’antiféminisme en ligne. Cette perspective originale nous permet d’une part d’aborder concrètement les usages numériques des femmes. D’autre part, nous étudierons la possibilité de liens entre ces usages et les dimensions sociales, relationnelles et émotionnelles des femmes.

Notre recherche a obtenu l’approbation éthique du Comité institutionnel d’éthique de la recherche de l’UQAM et se fonde sur une perspective féministe et intersectionnelle.


Équipe

Mélanie Millette, chercheuse et directrice du projet

Mélanie Millette, PhD, est professeure au Département de communication sociale et publique de l’UQAM, membre du Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO, UQAM et Université Laval), où elle est responsable de l’axe méthodologique. Elle est également membre de l’Institut de recherches féministes (IREF) et du Réseau québécois en études féministes (ReQEF), où elle participe au Chantier sur l’antiféminisme. Ses recherches portent sur les usages politiques des médias sociaux. Plus particulièrement, ses travaux abordent la manière dont les personnes minorisées et les femmes mobilisent l’Internet à des fins de prise de parole, de reconnaissance sociale, de revendication, d’organisation ou de participation politique. Elle contribue également aux approches méthodologiques du numérique et aux réflexions éthiques de la recherche féministe intersectionnelle pour des terrains numériques.


Mélissa Blais, cochercheuse

Mélissa Blais s’intéresse aux mouvements sociaux, aux contremouvements, à la place des émotions dans la contestation collective et aux violences de genre. Elle travaille plus précisément sur les interactions entre le contremouvement antiféministe et le mouvement féministe canadien (en ligne et hors ligne). Après avoir documenté les impacts du contremouvement sur le mouvement féministe, elle s’est intéressée aux effets de la peur sur l’engagement des féministes au Québec et en Suisse romande. Loin de produire des effets de désengagement sur l’ensemble des féministes, elle démontre que la peur agit souvent comme un moteur de l’engagement des féministes. Elle travaille aussi sur le harcèlement de rue est ses impacts en partenariat avec le Centre d’éducation et d’action des femmes. En termes de publication, on compte notamment le livre J’haïs les féministes : le 6 décembre 1989 et ses suites et la codirection des ouvrages collectifs, Antiféminismes et masculinismes d’hier et d’aujourd’hui (PUF), Le mouvement masculiniste au Québec : L’antiféminisme démasqué et Retour sur un attentat antiféministe : École Polytechnique 6 décembre 1989 (éditions du remue-ménage).


Michelle Stewart, cochercheuse

Michelle Stewart est professeure au Département de communication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal.  En collaboration avec sa collègue Pam Wilson (Reinhardt College), elle a coédité l’ouvrage Global Indigenous Media: Cultures, Practices, and Politics (Duke University Press, 2008).  Elle a été récipiendaire d’une bourse Fulbright et du titre de Kempner Distinguished Professor à SUNY-Purchase.  Elle a été invitée à l’Institut d’études avancées d’Aix-Marseille (IMERA : 2013-2014). Ses plus récents travaux de recherche ont porté sur le patrimoine et l’identité à l’ère numérique avec une attention particulière pour les stratégies médiatiques de l’extrême droite. Elle est investigatrice principale du projet de recherche Viral Populism: The Amplification of Right-Wing Extremism Online (CRSH/Patrimoine Canada 2021-2024).  


Camille Nicol, auxiliaire de recherche

Camille Nicol est étudiante au doctorat en communication à l’UQAM, membre étudiante du Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO), et contribue aujourd’hui en tant qu’auxiliaire de recherche au Projet Resistance. Après s’être intéressée à la co-création des univers transmédiatiques comme celui d’Harry Potter au travers de l’étude de fan fictions audiovisuelles dans le cadre de sa maîtrise, Camille poursuit ses recherches dans le domaine des études de fans en les jumelant aux approches féministes. Sa thèse porte sur les pratiques féministes des fans de littérature Young Adult sur les médias socionumériques Instagram et TikTok.


Océane Corbin, coordinatrice et auxiliaire de recherche

Océane Corbin est étudiante à la Maîtrise en communication à l’UQAM, avec une concentration en études féministes. Son projet de mémoire se concentre sur les liens qui s’établissent entre le groupe masculiniste des incels (involuntary celibates) et la pornographie mainstream. Elle est membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), du Réseau québécois en études féministes (RéQEF), ainsi que du Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO). Elle est également auxiliaire de recherche sur une enquête portant sur les perceptions des adultes inexpérimentés sexuellement et participe au projet Résistance en tant que coordinatrice et auxiliaire de recherche.